Optimisation des conduites et des pratiques culturales

Optimisation des conduites et des pratiques culturales

Pour une production de qualité plus économe en intrants, les conduites et pratiques culturales peuvent être optimisées via différents leviers : l’utilisation de plantes de service (plantes associées, plantes d’intercultures), le recours à des biostimulants et la mise à disposition d’outils de pilotage pour optimiser les apports d’intrants.

Ces aspects sont abordés selon deux axes

1)  Pratiques culturales alternatives

2) Pratiques innovantes

Dans ce dossier

Logo Field Prot
Le projet FIELD-Prot a pour objectif d’évaluer l’efficacité agronomique de différentes formulations d’engrais azotés associées à des biostimulants en conditions de plein champ dans les différentes conditions pédoclimatiques spécifiques à la Normandie , de mesurer les bénéfices environnementaux apportés par ces nouvelles formulations sur la diminution des pertes par volatilisation et par lixiviation , et in fine de permettre la création de formulations d’engrais innovants capable de répondre aux exigences économiques et environnementales pour produire du blé tendre de façon durable.
Logo SMN
L’ambition du projet SMN est de développer à terme la filière du soja bio en Normandie via des itinéraires techniques novateurs construits sur des pratiques agroécologiques (production garantie sans OGM, démarche bas intrants, et faible empreinte carbone), créatrice de valeurs sur l’ensemble de la chaîne (agriculteurs, collecteurs, industriels, consommateurs).
Le projet PoirOAD vise à améliorer la gestion durable des nutriments d'une culture particulièrement exigeante en intrants (160-255 kg N, 40 kg P et 240 kg K par ha exporté pour 50-60 T/ha de poireaux récoltés selon le créneau de production).
Améliorer le pilotage de la nutrition des cultures légumière de Normandie par la mise en place d’outils de diagnostics innovants
La fertilisation soufrée, un enjeu de nutrition pour les cultures de demain: Le Soufre (S) est un macro-élément indispensable à la synthèse des protéines et à la croissance des végétaux. Les plantes absorbent principalement le soufre par voie racinaire à partir du sulfate présent dans le sol (SO42-). Cet élément est également absorbé sous forme dioxyde (SO2) lorsque l'atmosphère est enrichie en S d'origine anthropique. Cependant, depuis une trentaine d’années, l’application d’un environnement réglementaire visant à diminuer les intrants soufrés (-30% en 30 ans) mais également les rejets soufrés d’origine industrielle (-90% en 30 ans) conduit à une baisse de la disponibilité des deux sources de S utilisables par les végétaux.
L’évolution des pratiques culturales constitue un impératif face aux pressions réglementaires et sociétales pour le développement d’une agriculture durable plus respectueuse de l’environnement. Outre les méthodes d’amélioration et de sélection variétales, d’autres stratégies basées sur l’identification de molécules biostimulantes et/ou le développement d’inhibiteurs d’uréases et de nitrification constituent des alternatives pour réduire les pollutions chimiques via une meilleure utilisation des intrants par les plantes de grande culture tel que le colza (Brassica napus L.). C’est dans ce contexte que, de 2008-2011, nous avons participé activement au programme de recherche AZOSTIMER, labellisé par le pôle Mer-Bretagne et dont l’objectif majeur consistait à gagner des points d’efficience nutritionnelle en limitant les pertes d'azote par voie gazeuse et en augmentant la part d’azote réellement utilisée par les plantes.

Date de modification : 04 novembre 2023 | Date de création : 07 mars 2012 | Rédaction : J. Trouverie